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Sipalay, sur l'ile de Négros est entourée de plages de sable blanc, de baies calmes, de petits ilots, de récifs où plonger. On ne peut y accéder qu'en bateau en parcourant une rivière, on débouche sur cet endroit fantastique.
Sugar beach est une de ces plages, bordées de complexes balnéaires variés et rustiques, une plage somptueuse avec des couchers de soleil inoubliables. C'est l'un des trésors les mieux gardés de l'ile de Négros.
plage privée
Ici tout est réuni pour passer un agréable séjour. Le coin est encore inconnu des touristes, j'ai dégoté ce petit paradis en fouillant des infos sur les forums, et vraiment c'est une super trouvaille: il n'y a pratiquement personne, pourtant il y a 7 à 8 « resorts » sur la plage avec bungalows de catégorie et confort différent, et évidemment de prix aussi. Nous avons notre pied à terre dans un jardin luxuriant.
Martine se lève
Ici tout est calme, idéal pour le repos, plage privée, transat particulier sous la paillote, on nous sert même les repas sur la plage, tout est aménagé pour le plaisir. Cette ravissante étendue de plage descend en pente douce vers la mer, sans rencontrer le moindre rocher, ni d'algues : le paradis des baigneurs. Ici l'atmsphère est paisible, mais pour combien de temps encore..
L'activité principale ici, c'est surtout prendre du bon temps : lever, petit dej anglais, baignade (l'eau est chaude et surtout transparente), nage, abdos et gym tonique dans l'eau en ce qui me concerne pour garder les bonnes habitudes et entretenir la forme, puis sieste, re-baignade, (mais je ne compte même pas le nombre de fois où l'on se jette dans l'eau pour se rafraîchir), bronzette, puis ballade pour découvrir les alentours. On finit quand même par quitter la plage pour la douche .
Notre logement
Martine veut rivaliser avec les écrevisses.....!!!!
Le soir un bon petit restau, nous varions les plaisirs, poissons grillés, calamars farcis, crevettes au curry...... sans oublier les jus de fruits frais, mangues ou ananas et bien sûr les bonnes bières San Miguel. Une vie bien difficile vous en conviendrez, en tout cas on apprécie notre bonheur.
Par contre on croise peu de monde, sur la plage, on doit être 6 ou 7 personnes, jamais plus de 3 à 4 dans l'eau pour une telle étendue, de telles conditions sont très rares. D'ici quelque temps, je pense que ça va se savoir et que ça va changer.
à l'ombre sous la paillotte, un jus de mangue frais....quoi de mieux ?
Autre particularité, par rapport aux autres pays d'Asie que j'ai visité, tout est très propre, fleuri, c'est très agréable. Et que dire des hommes ou femmes philippins, ils ont toujours le sourire. Pourtant leurs conditions de vie sont loin d'être évidentes. Dans ces resorts, tenus pratiquement tous par des européens, il y a beaucoup de personnel, mais payé à très bas prix, 150 à 200 pesos par jour, soit 2.50 à 3 euros pour une journée qui va de 6h du mat à 22h. Et toujours avec le sourire..... Ici pas de syndicats, pas de problèmes d'heures supplémentaires, d'age de la retraite, mais surtout gagner un peu de sous pour nourrir la famille.
Par exemple un plat de spaghetti ordinaire servi aux touristes au restaurant vaut une journée de travail de philippins, quand on y pense il y a des jours où le spaghetti passe mal.
femme qui tire de l'eau et femme au village
Paul, un baroudeur qui passe ici 2 mois, nous a fait découvrir comment vivent les philippins derrière cette bande de plage où sont établis les resorts : et là c'est une toute autre réalité. La plupart des personnels des hôtels sont issus de ces familles qui essaient de survivre dans des conditions très difficiles pour certains. Les familles sont nombreuses, ( de 10 à 13 enfants n'est pas rare) et logent dans des conditions très précaires, mais quand nous traversons ce village, chacun nous sourient et fait de grands signes. Paul les connaît bien, il emmène toujours des bananes avec lui, nous dit-il et les distribue aux enfants.
Les hommes sont pêcheurs et vendent le meilleur de leur pêche aux hôtels, les femmes qui n'ont pas la chance de travailler ( je dirais plutôt d'être exploité) s'occupent de la famille.
Les enfants grouillent partout, la contraception ici on ne connaît pas. Chaque gamine de 15 /16 ans a déjà 2 ou 3 gamins et donc ne peut partir ailleurs.
Ils cultivent le riz à la saison des pluies, les buffles qui là se reposent dans l'eau , à l'ombre leur serve d'attelage pour les travaux de la terre.
Ici les cochons gambadent en liberté et seront ensuite vendus dans les hôtels pour nourrir les touristes. Ici pas de farine animale, donc dans le cochon tout est bon, comme les poulets.
Dans la ballade ici un arbre à pain, qui donne ces fruits qui ont une chair qui peut faire penser à des pommes de terre et qui se fait cuire.
Là un Nippa, arbre dont les branches servent à faire le toit des habitations.
Les coqs sont précieux, ils sont bien traités, aux Philippines les combats de coqs sont sujets à des paris importants, ainsi pour certains c'est aussi un moyen de gagner de l'argent. Donc on les traite bien, parfois mieux que les enfants.... !!!!
Vers 17h les enfants ( ceux qui y vont, une minorité....) rentrent de l'école après avoir fait de nombreux kilométres à pied et traversé des rivières pour aller au village.
Dans les hôtels, on voit ici de nombreux occidentaux (américains, allemands, canadiens bien gras et vieux) qui viennent ici se donner quelques jours de plaisir avec une jeune fille philippine qui va pendant quelques jours profiter de leur argent. …... !!!!
Et tout fini par un coucher de soleil.... !!!!
