C'est le départ, nous quittons sans regret la grisaille parisienne pour un vol qui nous conduit à Jeddah en Arabie Saoudite.
Vol sans problèmes avec cependant quelques particularités,
aucun alcool au menu, qui reste très correct
Appel à la prière pendant le vol et même appel aux dons pour Mahomed, et bien sûr, salle de prière
Dans les films, dès que l'on voit une poitrine de femme ou une femme en jupe, l'image est flouttée
6h de vol très confortable donc, rien à dire.
Quel plaisir à la descente d'avion, adieu les kway et polaire, à 7h du soir, 27° ;
Petite escale de 6h dans un aéroport où nous européenness sommes vraiment en minorité, sans jugement, beaucoup de femmes en burka. le seul intérêt est le duty free. Bien sûr ici pas de wifi.
Ensuite 10h de vol pour rejoindre Manille, c'est la nuit on peut dormir...Martine en a bien profité, moi beaucoup moins !!!
Dès la descente d'avion, on est happé par un air chaud, 28° à 17h.
Nous trouvons la guest house réservée : aucune mauvaise surprise à l'arrivée, ça tombe bien, car on est un peu crevé !!!
Une petite virée nocturne pour découvrir les environs et hop, au lit.
Après ce sommeil réparateur pour nos vieux os, départ pour une ballade dans Manille.
Makati :
Les familles les plus aisées habitent ces buildings, qui contrastent avec les maisons alentours des populations pauvres. Avec ses grattes-ciels, le quartier des affaires de Makati efface l’image d’une île loin de la modernité. En se promenant , les banques, les entreprises et les enseignes de mode ou de cosmétiques internationales côtoient les centres commerciaux, les hôtels de luxe, les musées…
Puis, particularité, en plein air une église catholique dans un parc, ouverte. Il faut savoir que les philippins sont de fervents catholiques.
Malaté : c'est un des quartiers les plus populaires de Manille où se côtoient, la misère, la saleté, le trafic en tous genres, la vie louche et voir glauque de la nuit...... le business de tout ordre...... On peut s'y faire peur, d'ailleurs Martine plusieurs fois m'a dit attention, on s'attend, on ne se perd pas de vue, et moi plutôt Kamikaze d'habitude, j'ai écouté ma copine.
Ces pauvres gars à vélo, suent comme des bêtes pour trimbaler 2 à 3 personnes, il n'y a aucun moteur, seuls leur mollet et leur courage.
Les trottoirs....
Car ici la chanson de Maxime Leforestier prend tout son sens : « On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille, on choisit pas non plus les trottoirs de Manille....... », c'est sûr la vie sur certains trottoitrs est assez sordide.
Demain, dès l'aube, 7h nous embarquons pour une croisière d'une vingtaine d'heure et atteindre un petit paradis, vous verrez surprise !!!!